1.10.15

Citron 6ème partie

Quel organe mystérieux, le cœur tout de même.
Le froid du citron était vraiment bon, incomparable. À ce moment-là, j'avais toujours de la fièvre à cause d'une pneumonie.
En effet, j'ai essayé de tenir les mains de mes amis pour leur montrer ma fièvre.
Ma main était la plus chaude.
C'est pourquoi, tenir un citron dont la fraîcheur pénètrait jusqu'à l'intérieur de mon corps, était une chose agréable.
J'ai essayé de le sentir plusieurs fois en le rapprochant jusqu'à mon nez.
Ça m'a remémoré une image de la Californie d'où provenait ce citron.
Ça m'a rappelé l'expression  " frapper le nez " par morceaux, expression que  j'avais apprise en lisant l'histoire " Baikansha no gen" dans une classe de japonais.

Et si j'ai aspiré l'air de cette bonne odeur jusqu'au fond de mon cœur, le sang doux est monté dans tout mon corps jusqu'à ma tête. N'ayant jamais aspiré aussi profondement, j'ai alors repris des forces.
En fait, c'était vraiment bizarre. Ces sensations du froid, du toucher, de l'odorat et de la vision étaient très simples et me convenait parfaitement ; c'est comme si je les avaient toujours cherchées depuis très longtemps.
Et c'était ce moment-là d'ailleurs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire